Poème de la Paix
La liberté est cri , la paix est chant .
Convulsions du serpent dans les flammes Torsion de la vérité
Mensonges .
Des sabres giclent l’éclat des lames
De l’innommable perversité
Qui ronge
Les hommes les femmes les enfants
Broyés conduits aux camps du néant.
Bruits images informations sans trêve
Grêle de mots quarantièmes rugissants
Des brisures des divisions . Morts les rêves
Morts le trou noir du temps.
Immédiat éphémère : disparu
Le temps . Être quelqu’un tue
Il faut être pareil sinon la solitude
Un pareil jamais le même neuf en hébétude.
Se sont installés la colère
La guerre l’incendie .
Rampe la peur délétère
Bondit la mort assoupie
La raison comme une lave pervertie
Implacable inexorable roule
Coule son incandescence son orgueil
Sur la pente abrupte du monde en amnésie
Où la fureur démente encagoule
Le pouvoir l’argent ... Cercueil.
Croire comment croire
Qui croire que croire?
Les humains
Le prochain
En haine de la paix
1894 en 2024 assassinait !
Où était l’homme ?
Las soumis métronome
Par la liberté niée
Écartelé exsangue effacé.
Or telle nuit tel jour
A surgi la vie
Toutes les vies unies
La corde tressée de l’amour
Ainsi la paix
Les héros inconnus
Les sauveurs méconnus
Les priants
Les méditants
Les lumineux
Les heureux
Les bienheureux
Sont la paix
Ce qui vit
Le mouvement
Ce qui crie
Permanent
Conscience
Patience
La paix
Une clarté danse irisée
Comme du verre soufflé
La vie en tout
Relie partout
Tisse la majesté vibrante
Du ciel des mers printemps
Forêts rivières chantantes
Immuable permanent temps présent
De la paix
Tout ceci
Vit
Bat le cœur
Des soleils
Vermeils
Souffle l’heure
De la joie
Qui ploie
Les horizons .
La pensée
Telle des tisons
Feu arqué
Par le vent
Violent
Sourd la paix
La paix
À la conscience liée
Comme
Le futur et le passé
De l’homme
Étaient ...
Existent là simultanément
Si
L’on croit qu’ils sont présents
Dans notre présent
Ainsi
Croire devient le désir
De paix
Pour faire advenir
La paix
L’âme profonde
De l’invisible
Parfois gronde
Immortelle invincible
Parcourt
L’audible le sensible le visible
Un velours
Doux moiré patient
Une âme d’enfant
Une paix
La paix
Est foi
Par les bâtisseurs de paix
Les guerriers de lumière
Et par Dieu la seule loi
Pour faire de la poussière
L'homme les univers
L’amour
