XIV
Comme l’onde galopant sur son visage
Alors votre sang danse, meurt,
Et renaît au bord de sa lèvre.
Quand tout s’accroche à un visage que l’ombre d’un cil prend une infinie douceur
Quand l’esquisse d’un sourire vous fait basculer,
Craindre, frissonner, mourir, vivre
Que la naissance d’une courbe au coin de l’oeil
Et que la paupière ronde illumine votre âme de son regard intérieur
Vous emporte, navire de l’espace,
Quand la narine bat,
Quand l’ombre sur le mur tremble à la bougie.