Atelier littéraire - Taetea

  • Cérémonie de clôture

 

Cérémonie de Clôture

 

 

Je suis heureux des remerciements adressés par M. Wu à Dean Chen Peng, à tous les 

écrivains présents, à toutes les personnes qui ont rendu possible cet événement.

Après tant de discours et d’idées échangées je vais essayer de relever ce qui me semble 

essentiel, sans chercher de nouvelles idées.

Durant cette retraite d’écrivains j’ai beaucoup reçu. D’abord M. Wu a dit :« Écrire en Chine est une chose sacrée. » 

J’aime cela, car pour moi le sacré est fondamental et il se trouve partout si on sait le voir. 

J’aime aussi «La deuxième paire d’yeux de Cang  Jie regarde le cœur des hommes. » Toute la vraie littérature, pour moi, décrit le cœur des gens, s’adresse à leur cœur.

Mon ami Chen Peng, lui, a dit que « la seule tâche de l’écrivain est de créer l’éternité. » 

Je pense qu’il a raison, que c’est exact, mais l’auteur n’est pas tout seul sur le chemin de la création d’éternité. Il y a quelque chose d’indicible qui l’inspire. C’est peut-être le Terre, ou d’autres éléments mystérieux. Mais une menace pèse par le concept d’une façon de penser correcte. Une façon de penser spéciale ou fragile ou différente est-elle correcte ? Dans une certaine mesure nos écoles d’art libérales et nos écrivains atténuent la menace qui existe à l’égard d’autres modes de pensée et, de ce fait, les protègent.

Notre atelier d’écriture se place dans la gratuité, le naturel, il se trouve au-delà du temps. 

C’est ainsi que sont reliées les idées que je viens d’exprimer. Cette retraite, ici au Lac d’Émeraude, est un excellent catalyseur pour les auteurs. Ou peut y percevoir une grande énergie, qui peut-être est en partie celle que le thé nous apporte. Durant notre séjour ici le thé a joué un rôle important, – pour moi en tout cas – me reliant au sacré, au cœur des êtres humains, au mystère de l’éternité, à l’essence de la littérature.

Indiscutablement l’esprit de ce lien est chargé de mystère. Nous devons laisser venir 

naturellement ce mystère, respecter l’endroit où il se trouve, sans le définir ni le décrire. En paix. 

De tous les discours, les meilleures paroles ont été celles de Madame Lu Ping quand

elle nous a proposé un long moment de silence pour écouter et ressentir la nature d’ici, tranquillement.

Elle a été sage et généreuse, je lui en suis très reconnaissant.

 

 

 

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